L'exploitation de cette importante ligne ferroviaire favorisera le développement économique et attirera de nouveaux investissements. Elle a été approuvée par le Surface Transportation Board (STB) des États-Unis et par la coentreprise formée par le Canadien Pacifique (CP) et le Kansas City Southern (KCS), qui a fixé au 14 avril 2023 le premier jour d'exploitation.

Leprésident-directeur général du CP, Keith Creel, a déclaré que la ligne ferroviaire trinationale est unique et "injectera instantanément une nouvelle concurrence ferroviaire nord-américaine dans les chaînes d'approvisionnement. Les avantages publics, environnementaux, concurrentiels et sécuritaires de cette combinaison historique, clairement reconnus par le STB, sont extraordinaires pour nos employés, nos communautés, nos clients ferroviaires et l'économie nord-américaine".

Avec la mise en œuvre de ce chemin de fer, le transit des céréales, des marchandises intermodales et le commerce des pièces automobiles deviendront plus agiles.

Au Mexique, les villes de Querétaro, San Luis Potosí, Mexico et Monterrey sont couvertes, ainsi que des connexions avec plusieurs villes telles que Guadalajara, Puebla et les ports de Veracruz, Lázaro Cárdenas dans le Michoacán, et Altamira et Tampico dans le Tamaulipas.

Aux États-Unis, la route passe par des villes et des ports tels que Brownsville, Laredo, Corpus Christi, Houston, Dallas, Beaumont, Port Arthur, Shreveport, Baton Rouge, La Nouvelle-Orléans, Gulfport, Mobile, Meridian, Kansas City, St. Louis, Davenport, Chicago, Minneapolis, Milwaukee, Detroit, Buffalo, Albany, New York, entre autres.

En ce qui concerne le Canada, le CPKC comprend des villes et des ports tels que Montréal, Toronto, Québec, Saint John, Winnipeg, Regina, Calgary, Edmonton, Vancouver et d'autres connexions.

Les relations commerciales entre le Mexique, les États-Unis et le Canada se traduisent par le traité (USMCA) qui représente des milliards de pesos d'échanges commerciaux. En 2020, l'Institut mexicain de la compétitivité (IMCO) a noté que les États-Unis recevaient 81,2 % des exportations mexicaines, dont 5,6 % de véhicules à moteur, 5,4 % d'unités de transformation et 3,0 % de machines à écran plat.

Le Canada, quant à lui, a reçu 2,7 % des exportations mexicaines, dont 18,1 % de véhicules ou d'automobiles, 3,3 % de biens de fabrication d'avions et 4 % de machines à écran plat.

Parmi les aspects positifs du CPKC figure la création d'au moins 800 emplois opérationnels syndiqués aux États-Unis ; STB a également indiqué qu'il contribuerait à réduire les émissions de carbone en transférant environ 64 000 camions par an de la route au rail.